La biodiversité,
c’est la vie • c’est notre vie

« La biodiversité,

c’est la vie • c’est notre vie »

du 2 avril au 21 septembre 2025

Au travers des éléments interactifs et des panneaux, le public est invité à découvrir les multiples facettes de la diversité biologique.

Ainsi, sa définition, loin de la limiter au dénombrement des espèces, implique de comprendre les interactions qui se tissent entre les espèces, végétales et animales, des plus petites aux plus grandes, et constituent la richesse et la résistance d’un milieu.

De ces interactions, nous bénéficions de services irremplaçables rendus par la biodiversité dont le visiteur peut pleinement prendre conscience : les fibres dont nous nous habillons, les aliments que nous consommons, les matériaux nécessaires à nos technologies… rendent évidente notre dépendance.

Cependant des processus plus discrets comme l’épuration des eaux, la qualité des sols et de l’air nous lient plus fortement encore à la biodiversité.

Devons-nous nous alarmer de la perte de biodiversité ?

Sa vitesse de disparition est sans commune mesure avec la capacité des espèces et des milieux à s’adapter… et menace notre capacité à subvenir à nos besoins en nous appuyant sur notre environnement.

Changement climatique, perte d’habitat, espèces invasives, surexploitation et pollution…

Pour certains de ces facteurs nous sommes directement responsables et chacun peut agir en en comprenant l’importance ; d’autres en revanche, nécessitent de s’adapter comme toute espèce vivante.

Il est difficile d’estimer la valeur de la biodiversité, et notamment sa valeur économique, en la réduisant aux services auxquels elle contribue tels que l’alimentation, la régulation du climat, la formation des sols ou l’épanouissement culturel et spirituel. Le visiteur y rencontre l’argument économique de la préservation de la biodiversité, propre à modifier les enjeux du développement.

Ce sont ces aspects méconnus de la biodiversité que le public explore ici, liés aux progrès en sciences humaines, économiques et sociales : nos cultures se révèlent modelées par leur environnement naturel, voire associées à la biodiversité dans un échange créatif. L’analyse des réponses culturelles à la gestion environnementale montre ses similitudes avec celles de l’ingénierie écologique…

Le public découvre enfin le rôle des organismes internationaux, acteurs de la préservation de la biodiversité par leurs actions de soutien aux programmes de protection de l’environnement, la promotion d’usage durable des ressources, le partage juste et équitable des bénéfices, la sensibilisation du plus grand nombre à son importance...

Le dernier chapitre de l’exposition, dans l’approche du Patrimoine mondial, permet au public de prendre conscience des liens inextricables entre l’homme et la diversité biologique qui l’entoure, principale richesse de notre relation au vivant.

Au fil de ses panneaux très illustrés, l’exposition invite le public à prendre connaissance de la définition de la diversité biologique, de son utilité et des causes sous-jacentes de sa dégradation.

Elle met l’accent sur les rôles essentiels que joue la biodiversité dans le bien-être humain et le maintien de la vie sur Terre. Face au rythme alarmant de la dégradation de la diversité biologique, l’exposition sensibilise le grand public à l’urgence vitale de sa conservation.

L’ exposition « La biodiversité, c’est la vie • c’est notre vie » est produite à l’initiative de l’UNESCO, en particulier le Centre du Patrimoine mondial, le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Elle est réalisée en France par Centre•Sciences, avec le soutien du programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) et le concours scientifique du Muséum national d’histoire naturelle, du CNRS et de l’IRD, notamment. Le Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes apporte son soutien à la diffusion de l’exposition et à sa présentation dans le monde.« La biodiversité,