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- Expositions virtuelles | Musées en Centre Val de Loire | Centre-Val de Loire
Découvrir une exposition depuis chez vous, c'est possible grâce à nos expositions virtuelles thématiques. Parcours permanents Expositions temporaires Galeries 360° Ausstellungen Tours Museum der Schönen Künste Blois Museum der Schönen Künste Museum für Schöne Künste und Naturgeschichte von Châteaudun Marinemuseum der Loire in Châteauneuf-sur-Loire Lansyer-Museum von Loches Rabelais-Museum von Seuilly Balzac-Museum in Sache René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes René Descartes Museum von Descartes Virtuelle Ausstellungen Dossier de presse Expositions temporaires immortalisées Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Dossier de presse Expositions temporaires Galeries Galerien zum Thema MCVL
- MUSEOSPRINT | Association MCVL
Museosprint Museosprint ? Du 5 au 7 décembre 2025, venez créer un prototype de médiation pour faire rayonner des oeuvres exceptionnelles ! Contexte L'association Musées en Centre-Val de Loire a mené durant deux ans une étude des collections extrême-orientales qui donne lieu, de 2025 à 2027, à une saison culturelle dédiée. Plus de 2500 oeuvres ont été identifiées une partie sera présentée aux publics dans différents musées du réseaux à l'occasion d'expositions et d'accrochages. L'équipe et partenaires L'association Musée en Centre Val-de Loire en collaboration avec Museomix Ile de France, le musée des Beaux-Arts d'Orléans qui accueillera l'événement et l'ESAD d'Orléans qui prête son FABLAB pour le prototypage. L'objectif du Museosprint ? : Réinventer des outils de médiation plus inclusifs, mieux connaître la diversité des publics et travailler en bonne intelligence avec les autres corps de métiers. Inviter le public à s’approprier ces riches collections méconnues Découvrir en avant première les coulisses des futures expositions A qui s'adresse cet événement ? A TOUS ! Minimum 18 ans. Nous recherchons 7 profils différents pour constituer des équipes pluridisciplinaires pour créer LE dispositif de médiation innovant pour un projet régional d'ampleur Les profils recherchés : 🖌 Graphisme : Tu dessines, graves, sculptes, bref tu donnes forme à l’idée de ton équipe. 📖 Expertise des contenus : Besoin d’une expertise ? C’est toi qu’on vient solliciter. Tu sauras rapidement devenir incollable sur les sujets du musée ! 🛠 Fabrication : Tu aimes bricoler, clouer, visser, percer, peindre… C’est toi qui donnes corps au prototype. 💁♀️ Médiation : Tu seras en pemière ligne avec le public ; la transmission, c’est ta passion. 💻 Programmation : Tu es la tête numérique de l’équipe. La carte mère. Le seul pont vers un prototype numérique fonctionnel ! 🤝 Facilitation : Tu es le lien entre les différents membres de l'équipe. 📢 Communication : Ton rôle, au-delà de concevoir le prototype avec les autres, c'est de lui donner un écho en dehors des murs du musée. Découvrez le museo mix Exemples de prototypes réalisés Programme Vendredi 05 décembre 18h - 21h Accueil des participants au Musée des Beaux-Arts d'Orléans Découverte du projet Asie en Centre-Val de Loire Présentation des personnes ressources Constitution des équipes et choix des publics cibles Ateliers brise-glace Samedi 06 décembre 9h30 - 20h Accueil café 9h30-10h au musée des Beaux-arts d'Orléans Visite exposition "L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du monde flottant" à l'Hôtel Cabu : 10h15-11h45 Déjeuner au MBAO : 12h30-14h30 Ateliers de création ESAD : 14h-17h Apéritif dinatoire : 18h30-20h Dimanche 07 décembre 10h - 17h30 Accueil café 10h-10h30 à l'ESAD Ateliers de création ESAD Déjeuner au MBAO dès 12h30 Finalisation des briefs Présentation et tests des dispositifs développés à l'Hôtel Cabu * Des temps de repas sont aménagés, mais les participants sont relativement libres d'aménager les temps de repas comme ils le souhaitent. Une inscription au museosprint c'est : rejoindre une équipe motivée pendant tout un week-end, dans un cadre incroyable 4 repas (vendredi soir, samedi midi et soir, dimanche midi) le pot de départ de l'évènement les encas tout au long du week-end quelques goodies pour garder une trace de cette expérience immersive la visite commentée de l'exposition L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde flottant, à l'Hôtel Cabu (Orléans) les entrées gratuites aux musées d'Orléans pour le week-end l'accès à du matériel et au FabLab de l'Ecole Supérieure d'Art et Design (Orléans) pour concrétiser, maquetter et prototyper vos idées Infos pratiques Distances (à pied) Gare d'Orléans - Musée des Beaux-Arts : env. 12minutes Musée des Beaux-Arts - Hôtel Cabu : env. 6minutes Musée des Beaux-Arts - Auberge de Jeunesse d'Orléans : env. 20minutes Musée des Beaux-Arts - ESAD : env. 1minute Pistes de logements Auberge de Jeunesse d'Orléans, ici Airbnb : nombreuses possibilités sur ce week-end, à moins de 15minutes du Musée des Beaux-Arts d'Orléans Hôtels en centre-ville Inscrivez-vous
- Musées | Musées en Centre Val de Loire | Centre-Val de Loire
L'association MCVL représente un réseau de soixante musées de la région Centre-Val de Loire afin de valoriser leur actions et leurs collections. Museen im Zentrum-Loire-Tal Ein Netzwerk von fünfzig Museen Carroi paysage gouin paysage ecomusée véron paysage Carroi paysage 1/53 Entdecken Museen Entdecken Sie die Museen der Region Centre-Val de Loire und all ihre Neuheiten Mantegna. Le Christ au jardin HD20x30 Balzac_Stevens_Fremont_01_BD-18-1024x1024 malle Mantegna. Le Christ au jardin HD20x30 1/9 Entdecken Nachricht Um auf dem Museumsprogramm nichts zu verpassen. 0002351 120199875_787396392095798_8539083121319395625_n k,jgnfbds 0002351 1/7 Entdecken Die Sammlungen Tauchen Sie ein in das Herz der Sammlungen von 40 Museen! image_a_lire Les-rendez-vous-de-l-histoire-Blois_large[1] photo-Louis-gain image_a_lire 1/6 Entdecken Die Ressourcen Bereiten Sie Ihren Besuch vor oder verlängern Sie ihn mit unseren Online-Ressourcen. dessin maurice sand un science de la Chimère bestiaire asiatique dessin 1/5 Entdecken Virtuelle Ausstellungen Permanente Routen, temporäre Ausstellungen, virtuelle Ausstellungen... Entdecken Sie sie von zu Hause aus! KONTAKT 1, rue Fernand Rabier - 45.000 ORLEANS Schicken Vielen Dank für das, was Sie gesendet haben!
- Expositions | Musées en Centre Val de Loire | Centre-Val de Loire
Retrouvez l'agenda de toutes les expositions des musées en Centre Val de Loire. Ausstellungen Abteilung Stadt Museum Zurücksetzen Zurücksetzen Expositions en cours Jean Lamore, œuvres choisies Musée de Sologne 28.11.25 29.3.26 Crypto-gammes de couleurs Muséum d'histoire naturelle de Blois 8.11.25 11.1.26 Tête d'affiche Atelier-Musée de l'Imprimerie 18.10.25 28.6.26 Histoires d'Animaux. Animaux des histoires Muséum d'histoire naturelle de Blois 11.10.25 15.3.26 Exposition d’aquarelles par Romain Yvernault « l’âme des lieux » Musée lapidaire de l’abbaye de Déols 15.11.25 3.1.26 Et le Japon vint à Pithiviers Musée municipal de Pithiviers 8.11.25 3.2.26 Les 200 ans du MOBE MOBE d'Orléans 11.10.25 31.12.25 Hippochromie Musée de la Corbillière 4.10.25 4.12.25 L'Art de transmettre La collection Antoine Béal Musée des Beaux-Art d'Orléans 15.11.25 29.3.26 Drôle de collection Musée des Beaux-arts de Tours 25.10.25 2.3.26 ENTRE CLICHES ET REALITES Exploration de la biodiversité MOBE d'Orléans 11.10.25 4.1.26 Ben | « À bas l'impérialisme ! » Fondation du doute 4.10.25 14.12.25 Mehr sehen Expositions passées Musée Lansyer - Loches Musée de la Corbillière - Mer Château royal de Blois et son musée des Beaux-Arts Hôtel Cabu - Musée d'histoire et d'archéologie d'Orléans Musée des Beaux-Arts d'Orléans Hôtel Cabu - Musée d'histoire et d'archéologie d'Orléans Musée lapidaire de l’abbaye de Déols Musée Girodet - Montargis Maison de la Magie Robert Houdin - Blois Romorantin 1789 – 1914, plus d’un siècle de transformations Musée de Sologne 5.6.26 Hoch 24.5.25 La gouache par &KO, Balades et souvenirs en Berry Musée lapidaire de l’abbaye de Déols 7.3.25 Hoch 19.4.25 Giacorode "Regards sur la peinture" Musée lapidaire de l’abbaye de Déols 15.1.25 Hoch 1.3.25 Jacques Lacroix « Collages & sculptures » Musée lapidaire de l’abbaye de Déols 16.11.24 Hoch 4.1.25 #m’Art Mots – Des marmots écolos aux citoyens de demain Musée Bertrand 5.7.25 Hoch 4.1.26 Mascara.des Fondation du doute 8.2.25 Hoch 11.5.25 Jean-Jacques Henner " Toujours ardent " Musée Bertrand 7.12.24 Hoch 4.5.25 « Champignons » Muséum d'histoire naturelle de Blois 16.11.24 Hoch 17.11.24 30 ans d'histoire et de soutien - Association des Amis du musée de Sologne Musée de Sologne 22.3.25 Hoch 18.5.25 Déportés, j'avais ton âge CERCIL 27.1.25 Hoch 27.4.25 DANS L’ATELIER DE GUIDO RENI Musée des Beaux-Arts d'Orléans 30.11.24 Hoch 25.3.25 Autour du Surréalisme - Les Chants de Maldoror et autres visions Musée de l'Hospice Saint Roch 26.10.24 Hoch 18.5.25 Mehr sehen
- Les collections asiatiques régionales | Association MCVL
Les oeuvres L'étude des collections : genèse du projet. Le projet Asie en région Centre-Val de Loire plonge ses racines dans l'étude des collections extrême-orientales des musées du réseau entre 2021 et 2023, menée par Estelle Brun (spécialité histoire des arts de l'Asie du Nord-Est) et Mathilde Rétif (spécialité histoire des arts du Japon). Ce long travail réaffirme les missions des musées sur les territoires : la recherche, la conservation et la transmission. Télécharger le bilan de l’étude des collections de l’Association des Musées Centre Val de Loire Plongez dans les collections asiatiques une oeuvre chaque semaine les oeuvres régionales les prêts Okimono, représentant une maiko tenant une lanterne et accompagnée d’un chien Gyokuzan (XIXe-XXe siècle), ivoire sculpté, Orléans, Musée d’Histoire et d’Archéologie, inv. 2000.2.141 Les okimono (objet ornemental) sont des éléments employés pour décorer des autels domestiques ou des alcôves. La taille et la matière de ces objets varient (bois, ivoire, navre, pierre) ; leurs formes puisent leur inspiration dans la nature, le quotidien ou mythes et légendes. A partir de la période Meiji (1868-1912) la production est majoritairement réalisée en ivoire et à destination du marché européen. Au cours de la période Edo (1603-1868), les mon sont utilisés par toutes les classes de la société pour identifier un clan, une famille. Les geisha , les maiko , les courtisanes ou les prostituées utilisent également des mon qui font référence aux maisons auxquelles elles appartiennent. Le Mitsudamae est l’un des symboles les plus anciens, mais il est également hautement décoratif et protecteur. Plusieurs okimono de Gyokuzan sont conservés dans les collections de l'Hôtel Cabu - Musée d’Histoire et d'Archéologie d’Orléans, mais celui-ci se distingue par sa taille et le traitement de la silhouette, en S, caractéristique de la représentation des femmes dans le mouvement ukiyo-e . La jeune femme est coiffée d’un chignon agrémenté d’un peigne et de deux kanzashi (épingles décoratives). Ce nombre indique le grade de la maiko , qui arrive ici au bout de son apprentissage. Elle porte un hikizuri , un kimono à ourlet et longues manches. Le motif couvre l’épaule et se prolonge sur tout le bas du vêtement. Cette oeuvre sera présentée lors de l'exposition L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde Flottant, qui se tiendra du 20 septembre au 9 mars à l'Hôtel Cabu d'Orléans. Ensemble de beautés, 1855, gravure sur bois, impression en couleur sur papier japonais Kuniteru UTAGAWA (vers 1818-1860), Orléans, Hôtel Cabu - musée d’Histoire et d’Archéologie, inv. 2016.0.4174 Utagawa Kuniteru appartient à la dernière génération représentant l’ukiyo-e. Une partie de ces oeuvres est d’ailleurs sélectionnée pour être présentée à l’Exposition universelle de Paris, en 1867, première participation du Japon. Il fait partie de l’école artistique Utagawa, prédominante pour les bijin-ga (peintures de beautés). Dans le coin inférieur, encadré en jaune, nous pouvons distinguer deux signatures “Kuniteru sha” et “Kunihiko ga”. Les deux ovales blancs autour portent la marque aratame (examiné/approuvé) et l’année d’édition (ici “année du lièvre, 12e mois”). L’artiste passe du nom Kuniteru à Kunihiko à partir de 1855 ; actif jusqu’au milieu des années 1860, la seule année correspondant à l’année du lièvre est 1855; ce jeu de déduction nous permet de connaître la date de l’oeuvre. Le caractère à l’encre noire désigne l’éditeur : Ôtaya Takichi. Ces deux estampes ont été conçues pour fonctionner ensemble. Il est probable qu’une troisième venait compléter l’ensemble. Le cartouche rouge en haut, à droite, indique le titre de la suite : Bijin soroi/ 美人揃 (Ensemble de beautés). Les cinq personnages évoluent dans une intérieur traditionnel japonais. Sur l’estampe du haut, la séparation entre l’intérieur et la balustrade se fait à l’aide d’une cloison mobile appelée shôji (panneau de bois surmonté d’une partie en papier washi montée sur une trame de bois. Sur l’estampe du bas portant un décors bleu et une bande représentant un canard mandarin, nous voyons un byobu (paravent), utilisés pour moduler les espaces dans les intérieurs traditionnels. Les deux estampes immortalisent une scène du quotidien dans le quartier de Yoshiwara. A droite, une courtisane termine de se préparer en ajustant un kanzashi (épingle à cheveux). Elle tient dans sa bouche un papier replié, renforçant l’impression d’un instant pris dans l’effervescence du moment. Elle est accompagnée d’une kamuro (apprentie) qui l’observe et a rapproché une lampe. Ce rôle social est très codifié et est endossé par certaines petites filles entre 5 et 12ans. Elle reçoit une éducation élitiste afin de devenir à son tour une courtisane de haut rang. Sur l’estampe du haut, une courtisane (reconnaissable grâce à la ceinture que l’on devine noué devant) porte un plateau et deux récipients en porcelaines, contenant certainement des mets. Deux enfants jouent et grimacent autour d’elle. Le quartier de Yoshiwara n’était pas seulement un lieu de prostitution. Il abritait des familles d’artisans et de commerçants. Les deux personnages dans l’estampe de gauche sont certainement des enfants d’une de ces familles et aident leur parents dans leur travail (ici, un restaurant). Cette oeuvre sera présentée lors de l'exposition L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde Flottant, qui se tiendra du 20 septembre au 9 mars à l'Hôtel Cabu d'Orléans. Vase au décor “mille-fleurs” XIXe siècle, porcelaine, émaux opaques, émaux translucides et or sur couverteLithographie Dynastie Qing (1644-1912), marque apocryphe du règne de Qianlong (règne de 1735 à 1796), Blois, Château royal, inv. 39.5.313 Ce vase est réalisée en porcelaine et est recouvert d’une glaçure blanche opaque. Après une première cuisson dite “de grand feux” (1350°C), des émaux semi-opaques sont apposées. Les décors à l’émail est une technique minutieuse car chaque émail doit recevoir sa propre cuisson (dite “à feu de moufle”, entre 750°C et 800°C). La technique des émaux semi-opaques dits de « famille rose » est mise au point sous le règne de Yongzheng (1723-1735). Cette innovation est obtenue grâce à l’invention d’un émail blanc à base d’arsenic qui, mélangé aux émaux colorés, permet de réaliser des dégradés et des teintes pastel. L’émail rose est également mis au point à ce moment-là à partir de sels d’or, procédé technique importé d’Occident par les Jésuites entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Il présente une forme fortement épaulée se terminant par un col relativement étroit et une panse légèrement aplatie. Sans doute était-il surmonté d’un couvercle à l’origine. Il est couvert d’un décor tapissant de fleurs d’essences très diverses (lys, pivoines, asters, chrysanthèmes, etc.) qui apparaissent en volume léger dans des tons pastels, donnant ainsi l’impression d’un brocart. L’intérieur et la base sont couverts d’émail turquoise et la lèvre est cerclée d’or. Sous la base se trouve un nianzhi (年制, marque de ) apocryphe du règne de l’empereur Qianlong (1735-1796) en sigillaire appliquée sur l’émail turquoise au rouge de fer sous couverte. La marque présente une légère variation par rapport aux nianzhi authentiques. Elle permet de donner de la valeur à la pièce et de revendiquer l’inspiration d’un modèle de porcelaine apparu à cette époque. Le thème dit bai hua (百花, mille fleurs) correspond à une représentation de centaines de fleurs de toutes saisons : pivoines, hibiscus, roses, camélias, lotus, etc. Ce thème est un hommage à la Chine, qui se définit elle-même comme le Huaguo (花國, pays des fleurs). C’est également un décor auspicieux, chaque fleur ayant une signification bénéfique qui s’ajoute aux autres. Par exemple, la pivoine, considérée comme la reine des fleurs, évoque le printemps, la noblesse et l’opulence. Ce décor apparaît sous le règne de l’empereur Qianlong et incarne le perfectionnement des techniques de la céramique au XVIIIe siècle en Chine. A l’origine, le décor « mille fleurs » est un véritable tour de force technique, associant à la fois des motifs réalisés au pinceau et des parties sur lesquelles l’émail est soufflé à travers un tube de bambou fermé d’une gaze fine, donnant ainsi à la couleur un aspect poudré et aérien. Pour cuire les différents types d’émaux, il a fallu plusieurs passages de la pièce en feu de moufle, à basse température. L’émail rose est obtenu à partir de chlorure d’or, le jaune d’antimoniate de fer, le vert d’oxyde de cuivre et le rouge-orangé à partir du fer. Chaque pigment minéral est ajouté à un mélange de plomb et de silice pour obtenir les émaux. Ce vase semble être une imitation ou plutôt un hommage aux pièces prestigieuses du règne de Qianlong. Bien que le décor soit exécuté avec virtuosité, il est daté du XIXe siècle et s’inspire d’une production prestigieuse plus ancienne. Série Cartes du Genji de Dame Murasaki 1857, gravure sur bois, impression en couleur, papier japonais UTAGAWA Kunisada II (1823-1880), Chartres, musée des Beaux-Arts, inv. 2022.0.GR.10 La série des Cartes du Genji de Dame Murasaki est une suite de 54 estampes numérotées. Chacune représente un chapitre de roman fleuve incontournable de la litterature japonaise. Cette oeuvre est rédigée entre 1005 et 1011 par MURASAKI Shikibu (v. 973-v. 1020), une dame de cour. À l’instar d’une grande partie des livres écrit à la cour de Heian (actuelle Kyōtō), ce dernier est rédigé en kana, l'écriture phonétique japonaise. En effet, la période Heian (794-1185) est marquée par une rupture diplomatique avec la Chine et une distanciation culturelle et artistique. La période est marquée par l’émergence des kana ; si éemploi du sinogrammes reste fréquent, les kaba permettent l’émergence dnube littérature proprement japonaise dans le milieu aristocratique. Le Genji monogatari (Dit du Genji) est l’un des principaux exemples. Il relate l´histoire du prince Genji,un fils d’empereur qui ne peut prétendre au trône. La fresque poétique suit l’évolution de nombreux personnages sur trois générations, notamment aux amours du prince Genji. Ce récit inspire de nombreux artistes, à toutes les époques. Le Divan japonais 1892, Lithographie Henri de Toulouse Lautrec (1864-1901), Le Divan japonais,1892, Lithographie, 80 x 62 cm Issoudun, musée de l’Hospice Saint-Roch, inv. inv. 2011.1.17 © Issoudun, Musée de l’Hospice Saint-Roch Cette affiche, réalisée pour Le Divan Japonais à Paris, célèbre une salle de spectacle réputée pour son décor inspiré du Japon : masques, paravents, lanternes, parasols et éventails y contribuent pleinement. Le lieu, fréquenté par une clientèle bohème et artistique, illustre l’effervescente de Paris à la fin du XIXe siècle. Commandée par Edouard Fournier (directeur de la salle) comme outil publicitaire, l’affiche dépasse largement ce rôle pour devenir une œuvre à part entière, symbole de la modernité de Toulouse-Lautrec. La composition met en avant deux figures emblématiques de la scène montmartroise. La danseuse Jane Avril, assise au premier plan, est vêtue avec beaucoup d’élégance. Dans le quart supérieur gauche, la cantatrice Yvette Guilbert est reconnaissable à ses longs gants noirs, malgré le cadrage qui ne laisse pas de place à son visage. Les tons bruns très estompés et les rehauts de jaunes qui se concentrent pour souligner certains points de la salle de spectacle, plongeant le spectateur dans l’ambiance animée et musicale de la vie parisienne. Toulouse-Lautrec rompt avec les conventions de l’affiche publicitaire en proposant un cadrage audacieux. La perspective oblique rappelle certaines compositions des maîtres japonais. Les aplats de couleurs, l’absence de modelé, le cerne épais des contours témoignent de l’influence de l’estampe japonaise sur l’artiste, qui s’approprie ces codes pour proposer un graphisme résolument moderne. Abumiguchi Fin du XVIIIe siècle - 1ere moitié du XIXe siècle Gravure sur bois, impression en couleur sur papier japonais Hokusai Katsushika (1760-1849), Châteaudun, musée des Beaux-Arts et d’Histoire naturelle, inv. 2007.0.1.239 © Estelle Brun Un nouveau genre littéraire prend son essor au même moment que l’ukiyo-e : il s’agit du kaidan, la littérature de fantômes et de créatures fantastiques. Parmi les premiers jalons de cette littérature figure l’Otogi bōko, rédigé par Asai Ryōi (1612-1691) en 1666, année où il publie également l’Ukiyo-monogatari. Avec le développement de l’estampe, les histoires sont accompagnées d’illustrations. Ces ouvrages, appelés des e-hon, inspirent les artistes. Toriyama Sekien (1712-1788) consacre la fin de sa carrière à la compilation des figures surnaturelles, les yōkai, tirées du folklore. Il publie l’ensemble des créatures fantastiques recensées, plus de deux cents, issues de différents bestiaires. Il crée ainsi une véritable encyclopédie visuelle qui inspire encore les artistes de nos jours. L’Abumiguchi est tiré d’un yōkai au registre plus élégiaque. À l’instar des esprits-renard, l’abumiguchi naît d’un objet ou d’un animal errant depuis 99 ans. L’objet en question ici est un abumi, un étrier, qui aurait été abandonné par un guerrier mort. Après avoir attendu un siècle que son maître vienne le chercher, en vain, l’objet se transforme en Abumiguchi et erre de façon mélancolique. Ce petit monstre se reconnaît par sa forme sphérique recouverte de poils et la bouche en forme d’étrier. Hone Onna 4e quart du XVIIIe siècle, encre et couleur sur papier japonais Sangaku (dates inconnus), Loches, Musée Lansyer, OA.COLL.1893.123 La Hone Onna (littéralement “Femme squelette”) est un monstre tiré du folklore japonais. Il s’agit d’une belle courtisane qui, après la mort, revient sous un aspect cadavérique pour assouvir son désir. Son histoire se fige avec l’essor de la culture urbaine et son goût pour les récits fantastiques. Elle illustre la tension profonde autour de la figure féminine portée par le syncrétisme entre le bouddhisme, le confucianisme et la culture populaire japonaise à cette époque. Revenante désirée à la beauté illusoire, elle aspire l’énergie vitale de ses victimes. Maudite, coincée entre vie et mort par excès de luxure, elle ne pourra jamais atteindre l’Eveil permis grâce au cycle des réincarnations. Ce yôkai (monstre) apparait dans deuxième volume du bestiaire surnaturel Cent démons du présent et du passé illustrés, rédigé en 1779 par Toriyama Sekien. Ce dernier est une figure incontournable de l’art des yôkai. Il dédie près de dix ans à publier douze recueils dédiés à ces créatures surnaturelles et chaque texte est accompagné d’une illustration, ce qui apporte une base considérable dans le développement de la peinture de fantôme qui se développe au cours de la période Edo (1603-1868). En effet, ces kaidan (récits surnaturels) sont largement plébiscités par les citadins. Une tradition voit le jour, le Hyakumonogatari kaidankai (Veillée des cent histoires de fantômes) : au cours d’une réception, 100 bougies étaient allumées. Chaque participant raconte une histoire fantastique et éteint une bougie. Une restauration exceptionnelle Cette oeuvre a bénéficié d’une restauration exceptionnelle pour pouvoir être présentée dans l’expositon L’Ombre et la Grâce. Souvenir du Monde flottant. Un bel exemple de collaboration et d’entre-aide des musées du réseau MCVL. Les élèves de la spécialité Cinéma du Lycée Pothier ont filmé les différentes étapes de ce processus minutieux. Nous les remercions pour leur travail. A découvrir dans l'exposition L'Ombre et la Grâce mais aussi ci-dessous : Les coulisses de la restauration Le Vieux conte du moineau à la langue coupée Gravure sur bois, impression en couleur sur papier japonais, 1864 - 37,4 x 25,3 cm (par feuille) Utagawa Yoshimori, (1830-1885), Orléans, Hôtel Cabu - musée d’Histoire et d’Archéologie, inv. 2016.0.4177, inv. 2016.0.4164 et inv. 2016.0.4173 Dans ce conte traditionnel, un homme âgé et très humble recueille un moineau blessé et le soigne. Durant son absence, le moineau se rend chez sa voisine et picore des graines. Cette dernière lui coupe la langue par cruauté. Apeuré, le moineau s’enfuit. Le vieillard part à sa recherche et le réconforte. Pour le remercier, le moineau fantastique lui propose de choisir une boite parmi trois qu’il lui propose. L’homme porte son choix sur la plus petite et rentre chez lui en recevant l’ordre de ne l’ouvrir qu’à son retour. Une fois arrivé, il soulève le couvercle et découvre de nombreuses richesses. Jalouse et intéressée, la voisine retrouve le moineau et lui présente ses excuses. L’oiseau lui pardonne et lui propose le même choix qu’au vieillard. Sa préférence se porte alors sur la plus grosse boîte. Pour la punir de sa cruauté et de son avidité, une nuée de démons s’échappent du coffre au moment où elle l’ouvre et la dévorent. Moralité : ne pas être impitoyable ou avide. Utagawa Yoshitora est un artiste dont la carrière s’étend sur la fin de l’époque Edo et le début de la période Meiji. Issu de la dernière génération de l’incontournable école artistique Utagawa, maître de l’ukiyo-e, il a également été le disciple d’Utagawa Kuniyoshi (cat.10 et cat.30). Comme son maître, il propose une composition dynamique. L’expression de la vieille femme est caricaturale et grotesque. Le sujet, populaire et fantastique, s’inscrit dans la continuité de la production artistique de son maître qui a largement traité le surnaturel dans ses estampes. Lac Suwa dans la province de Shinano série Trente-six vues du Mont Fuji 1831-1833, Gravure sur Bois Katsushika Hokusai (1760-1849) Gravure sur bois, impression en couleur sur papier japonais 29 x 42 cm Châteaudun, musée des Beaux-Arts et d’Histoire naturelle, inv. 86.MWO.2.2 © Estelle Brun La série des Trente-six vues du Mont Fuji, composée de quarante-six planches, est l’une des suites les plus emblématiques de Hokusai. L’artiste choisit pour sujet un symbole majeur du Japon : le mont Fuji, qu’il représente depuis divers points de vue, au fil des saisons et sous des conditions météorologiques variées. La montagne sacrée n’apparait pourtant pas toujours de manière évidente dans la composition, comme c’est le cas sur ce tirage : le Mont Fuji est repoussé dans le lointain. Le Lac Suwa est un point incontournable du Kisokaidō, l’une des cinq grandes routes construites durant la période Edo et qui relie Edo (Tōkyō) à Heian (Kyōto). Cette estampe permet d’apprécier la maîtrise de la perspective linéaire introduite par les rangaku (études hollandaises). Hokusai est l’un des premiers artistes à employer cet outil de structuration de l’espace. La tradition picturale japonaise se construit sur le modèle de la peinture chinoise, qui organise l’espace en différent plan et matérialise la distance par la réduction des formes, ou l’emploi du vide pour exprimer la profondeur. L’utilisation du bleu de Prusse, récemment importé au Japon, est également caractéristique de la série et de cette estampe en particulier : les premiers tirages ont été imprimés uniquement en bleu et les autres couleurs ne sont apparues que dans les éditions ultérieures. À travers cette série, Hokusai déploie une sensibilité décorative affirmée, qui s’exprime tantôt par une géométrisation des formes, tantôt par une minutie ornementale singulière. La série des Trente-six vues du Mont Fuji par Hokusai confronte également l’homme, toujours minuscule, face à la nature. Largement plébiscitée en France par les collectionneurs, elle marque profondément les artistes par ses audaces stylistiques et l’art de décliner un même sujet au fil du temps. Pêcheur aux cormorans (ukai) , okimono 2e moitié du XIXe siècle, ivoire sculpté, 87,5 x 31 x 27 cm Artisan japonais anonyme, Chartres, musée des Beaux-Arts de Chartres, inv. 59.6.13 Les okimono sont des objets ornementaux qui connaissent un fort développement durant la période d’Edo (1603-1868). Ces éléments sont réalisés en bois, en ivoire ou en céramique. Le développement de la classe bourgeoise, en particulier dans les villes, voit l’émergence de nouveaux commanditaires. Les marchands aisés décorent leurs maisons avec des représentations du répertoire folklorique, des divertissements urbains ou encore du monde sauvage. La période d’Edo voit également le développement des représentations de la vie quotidienne et des classes sociales moins élevées. La pêche est un pilier essentiel dans l’économie et l’alimentation de ce pays insulaire. Le quartier de Nihonbashi à Edo centralise le commerce des poissons et des fruits de mer dans la capitale. Une fois séchés ou salés, ces produits pouvaient être redistribués dans les autres régions plus éloignées des côtes. Les pêcheurs et les marchands se fédéraient en guilde pour structurer et fluidifier le commerce. L’ukai (pêche aux cormorans) est traditionnelle au Japon et est attestée depuis le VIIIe siècle. Une ficelle est attachée autour du cou de l’oiseau, suffisamment lâche pour lui permettre d’avaler de petits poissons. Le pêcheur tire sur la corde pour empêcher le cormoran d’avaler les grosses prises, sans pour autant gêner la respiration de l’animal. Un pêcheur expérimenté pouvait manipuler plusieurs cormorans en même temps. L’activité est liée à l’été dans les calendriers saisonniers. Pratiquée davantage dans les régions de Gifu, Uji et Nagoya (île de Honshû, Japon), cette pêche constituait une attraction touristique pour les voyageurs. Kagami (miroir à main), Japon, période Edo, vers 1800 bronze et bambou Musée Girodet, inv. 937.109 Fabriqué vers 1800, en pleine période Edo (1603-1868), ce miroir (« kagami » en japonais) se compose d’une forme circulaire associée à un manche ficelé de bambou, pour être facilement pris en main. Mais tandis que les miroirs occidentaux sont constitués d’un mélange d’étain et de mercure sous une vitre de verre, depuis les innovations techniques du XVIe siècle, le miroir japonais, lui, est un objet en bronze : son revers était régulièrement poli pour ne pas perdre son éclat et sa surface légèrement convexe pour refléter une image nette et un peu plus petite que dans la réalité. L’autre face est toujours ornée de motifs en relief qui varient selon l’époque et la destination du miroir. Celui du musée Girodet présente un riche répertoire traditionnel associé à la chance, au bonheur et à la longévité, tels que la grue, la tortue, le pin, le bambou, les vagues et la montagne. Les caractères en Kanji, quant à eux, signifient « Takasago », du nom d’une ville de la préfecture de Hyogo, qui rassemble ces éléments de bon augure et qui a inspiré au dramaturge Zeami Motokiyo (1363-1443) une pièce de théâtre No éponyme, qui eut beaucoup de succès, plus tard, à l’époque Edo. Dans la mesure où cette pièce rapporte l’histoire d’un couple heureusement marié depuis de longues années, ces Kanji étaient particulièrement fréquents sur ce type de miroirs, habituellement compris dans le trousseau des jeunes mariées de cette époque. Symbole d’honnêteté et de vérité, le miroir japonais, comme son illustre ancêtre chinois, jouait d’abord un rôle politique et faisait partie des attributs du pouvoir. Ce n’est que dans un second temps qu’il a été associé à la beauté féminine et employé à des fins fonctionnelles et intimes, dans le cadre de la toilette. Même alors, le miroir demeurait un objet prestigieux auquel n’avaient pas accès toutes les couches de la société. Nombreux étaient ceux qui se contentaient de la surface de l’eau pour avoir un aperçu de leur reflet, aussi incomplet que fugace… Masque de théâtre kyōgen représentant un vieillard (type okina) Japon, fin époque Edo (1603-1868) ou période Meiji (1868-1912), XIXe siècle ou début du XXe siècle Bois sculpté et peint sur fond de gofun, poils postiche (crin) Musée d'Art et d'Histoire de Pithiviers, ancienne collection Gourdon, n° 001.797 Ce masque est utilisé pour le théâtre kyôgen. A l’instar du théâtre nô, le kyôgen se développe à partir des formes de spectacles appelées sarugaku. Ce genre se caractérise par le port de masques qui permettent à l’acteur d’endosser un personnage et au spectateur de reconnaitre un archétype. Contrairement au nō, il vise à susciter le rire et n’est pas accompagné de musiques. Le théâtre kyōgen a pour sujet des thèmes plus humoristiques et populaires et prend place lors des intermèdes durant les longues pièces de nō. Ce masque de vieillard reprend des caractéristique du personnage Okina (“vieil homme”), tiré du répertoire rituel et sacré. Il est parfois considéré comme l’incarnation d’une divinité (kami) et symbolise longévité et prospérité. Il se caractérise par des arcades sourcilières rondes comprenant parfois de vraies touffes de poils et des yeux plissés. Quelques exemples arborent une bouche articulée laissant voir une mâchoire édentée. Masque à découvrir dans le cadre de la nouvelle exposition du projet Asie : Et le Japon vint à Pithiviers, proposée par le musée municipal de Pithiviers, à la Micro-Folie, à partir du 8 novembre ! Le saviez-vous ? Le dieu de la rivière qui apparaît dans le célèbre film d’Hayao Miyazaki, Le Voyage de Chihiro porte le masque de type Okina. Ce film sera diffusé à Pithiviers dans le cadre de l'exposition Et le Japon vint à Pithiviers. 🖼️Masque de théâtre kyōgen représentant un vieillard (type okina) Japon, fin époque Edo (1603-1868) ou période Meiji (1868-1912), XIXe siècle ou début du XXe siècle Bois sculpté et peint sur fond de gofun, poils postiche (crin) Musée d'Art et d'Histoire de Pithiviers, ancienne collection Gourdon, n° 001.797 Éventail représentant une pieuvre jouant d'instruments de musique et un paysage au revers Japon, fin de la période Edo (1603-1868) ou début période Meiji (1868-1912) Colophon de l’éditeur : Satō Torakiyo, Tōkyō Encre et couleurs sur papier (estampe ukiyo-e), bambou Musée d'Art et d'Histoire de Pithiviers, ancienne collection Gourdon, n°001.644 Depuis les rouleaux narratifs (emaki) du XIIe siècle jusqu’au manga aujourd’hui, les artistes japonais se sont plu à représenter les animaux exerçant des activités humaines. L’influence du shinto, un ensemble de croyances animistes qui divinise des éléments de la nature comme les arbres, les montagnes ou les fleuves, a profondément nourri l’imaginaire de l’archipel. Les artistes de l’estampe puisèrent largement dans cette riche mythologie pour créer certaines de leurs scènes les plus humoristiques. Des artistes comme Utagawa Kuniyoshi (1797-1861) et Kawanabe Kyōsai (1831-1889) ont représenté avec délice des poulpes jouant de la musique et tenant des éventails dans leurs nombreuses tentacules. Sur cet éventail signé par Gyōzan, un artiste peu connu de la fin du XIXe siècle, le poulpe joue à la fois de la flûte, du shamisen (instrument à trois cordes), du suzu (petit hochet à clochettes), des cymbales et du taiko (tambour). Il porte un bandeau hachimaki dans lequel est glissé un éventail. Derrière lui, un poisson tenant un éventail orné du soleil levant (hinomaru), symbole national du Japon, effectue des acrobaties sur une corde tendue, évoquant sans doute une scène de festival (matsuri). À droite, des vagues ; à gauche, des hibiscus, fleurs symbolisant l’été, saison de la plupart des festivals traditionnels. Masque à découvrir dans le cadre de la nouvelle exposition du projet Asie : Et le Japon vint à Pithiviers, proposée par le musée municipal de Pithiviers, à la Micro-Folie, jusqu’au 3 février 2026.
- Programme | Association MCVL
Programme UN MAILLAGE RÉGIONAL Le projet Asie en Centre-Val de Loire s’appuie sur une démarche collaborative et territoriale. Chaque exposition “cœur” s’inscrit dans un maillage régional, enrichi par : Des accrochages, ateliers et médiations dans les musées du réseau (Musée Girodet, Musée de Pithiviers, Musée du Théâtre Forain, Musée de l’Hospice Saint-Roch, Château-musées de Blois, Musée de la Chemiserie et de l’Élégance masculine, Musée des Beaux-Arts et d'Histoire naturelle de Châteaudun, Musée de l’Histoire du Perche...), Projections de films asiatiques avec le Cinémobile , Prototypage de 6 dispositifs de médiation sur les collections asiatiques par le Museomix , Médiations réalisées dans les Micro-Folies. Cette programmation plurielle est construite avec le concours de nombreux musées du réseau, acteurs culturels et associatifs de la région et propose une offre diversifiée, accessible à tous les publics. UNE INAUGURATION DANS LE LOIRET EN SEPTEMBRE Le lancement de la saison a lieu dans le Loiret, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, avec l’exposition inaugurale : L’Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde flottant, du 20 septembre 2025 au 9 mars 2026 à l’Hôtel Cabu – Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans. Cette exposition propose une immersion dans le Japon de l'époque Edo et questionne les représentations féminines dans l'ukiyo-e . Les Musées d'Orléans présentent, pour la première fois depuis 1902, une série d’Utagawa Kuniyoshi unique en France. DECOUVRIR LA PROGRAMMATION DU LOIRET Cette page sera mise à jour au fur et à mesure pour ne rien manquer du projet ! L' inauguration en images Programmation Loiret Télécharger le programme complet Expositions principales, expositions et accrochages temporaires, animations Une série d’expositions se poursuivra jusqu’en 2027 dans plusieurs musées de la région : L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde flottant Hôtel Cabu – Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans, 20 septembre 2025 - 08 mars 2026 Programmation autour de l'exposition Guerriers du Japon. Les Arts et les Armes Musée Bertrand de Châteauroux, 21 mars - 28 juin 2026 Figure de collectionneur: Emmanuel Lansyer Musée Lansyer de Loches, avril 2026 - juillet 2026 Or blanc. La porcelaine asiatique et ses influences Musée Charles VII de Mehun-sur-Yèvre, septembre - décembre 2026 Spiritualités du Japon Musée des Beaux-Arts de Chartres, 3 avril - 1 août 2027 Exposition temporaire: Et le Japon vint à Pithiviers Programmation autour de l'exposition Musée de Pithiviers, 5 novembre 2025-3 février 2026. (En résonance aec l'exposition L'Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde flottant à l'Hôtel Cabu - Musée d'Histoire et d'Archéologie d'Orléans) Accrochages temporaires en résonance avec les expositions (autres projets à venir) Projections tous publics et enfants - Cinémobile/Microfolies
- Projet Asie | Association MCVL
Asie en Centre-Val de Loire Une saison culturelle asiatique en Centre-Val de Loire dès septembre 2025 ! Porté par l’association Musées en Centre-Val de Loire, en partenariat avec la Région et la DRAC, le projet Asie en Centre-Val de Loire valorise près de 2500 œuvres d’Extrême-Orient, longtemps restées dans l’ombre. Cette saison culturelle inédite, qui s’étendra jusqu’en 2027, a pour ambition de renforcer la coopération entre musées et acteurs culturels, et de toucher un large public grâce à une programmation riche et variée. Expositions, spectacles, projections, ateliers, médiations innovantes… plus de 30 musées et structures partenaires vous invitent à découvrir la richesse des collections et cultures d’Asie à travers toute la région. Le lancement officiel aura lieu dans le Loiret avec l’exposition inaugurale L’Ombre et la Grâce. Souvenirs du Monde flottant, présentée à l’Hôtel Cabu d’Orléans du 20 septembre 2025 au 9 mars 2026, accompagnée d’une programmation étendue sur tout le département. Le communiqué de lancement Un projet placé sous le patronage de l'Ambassade du Japon en France Présentation du projet Genèse, enjeux, acteurs. Programme de la saison Découvrez ce que le projet vous réserve : expositions, accrochages, animations ... Les collections asiatiques régionales La commissaire et cheffe de projet de l'association, vous emmène à la découverte des collections asiatiques de la région PRESSE communiqués, communications, photos. Suivez-nous sur les réseaux sociaux
- Politique de confidentialité | Musées en Centre Val de Loire
Politique de confidentialité du site internet de l'association des musées en Centre Val de Loire. Datenschutz-Bestimmungen Im Rahmen der Nutzung und des Betriebs der Website http://museums.regioncentre.fr/ können wir personenbezogene Daten erheben. Sie werden uns Ihre personenbezogenen Daten wahrscheinlich auf verschiedene Weise und insbesondere auf unserer Website mitteilen: - beim Surfen im Internet, - durch Ausfüllen der verschiedenen Sammelformulare, - bei der Anmeldung zum E-Newsletter, - wenn Sie Kommentare auf unseren Social-Media-Seiten posten, - wenn Sie mit der Association Musées en Centre-Val de Loire Kontakt aufnehmen oder uns auf andere Weise Ihre personenbezogenen Daten übermitteln. Diese Daten sind streng vertraulich und ihre Verwendung ist ausschließlich dem Verein Museen in Centre-Val de Loire vorbehalten. Diese Daten werden von der Association Musées en Centre Val de Loire erhoben, deren Hauptsitz sich in 1 Rue Fernand Rabier, 45000 Orléans France befindet. Für jede Anfrage können Sie uns unter den folgenden E-Mail-Adressen schreiben: mathilde.retif@orleans-metropole.fr - raphaelle.guillaume@orleans-metropole.fr
- Acquisitions en région | Association MCVL
Neuerwerbungen in der Region Centre-Val de Loire Add a Title Describe your image Add a Title Describe your image Add a Title Describe your image Add a Title Describe your image 1/12 Laden Sie die Liste der Museumsankäufe in der Region Centre-Val de Loire für das Jahr 2021 herunter 2020 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen 2017 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen 2019 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen 2016 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen 2018 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen 2015 X-Akquisitionen, darunter: - Y-Gemälde -Z-Designs - Hat Schnitzereien - B Kunstwerke - C außereuropäische Objekte - D-Maschinen - E-Textilien Weiterlesen
- Conditions d’utilisation | Musées en Centre Val de Loire | Centre-Val de Loire
Retrouvez l'ensemble des conditions d'utilisation du site internet de l'association. Nutzungsbedingungen 1. Impressum Diese Seite wird vom gemeinnützigen Verein herausgegeben: Verein Museen in Centre-Val de Loire 1 rue Fernand Rabier, 45000, Orleans, Frankreich Direktor(en) der Veröffentlichung - Webmaster: Mathilde Rétif - Projektleiterin: mathilde.retif@orleans-metropole.fr Raphaëlle Guillaume - Kommunikationsbeauftragter: raphaelle.guillaume@orleans-metropole.fr Siret-Nummer: Diese Website wurde auf der WIX-Plattform erstellt. 2. Zugangsbedingungen Der Zugang zur Website http://musees.regioncentre.fr/ ist kostenlos. 3. Datenschutzrichtlinie Siehe auf der entsprechenden Seite. 4. Cookie-Richtlinie Siehe auf der entsprechenden Seite. 5. Geistiges Eigentum Die Inhalte dieser Seite und anderer angeschlossener Kommunikationsmedien (Facebook, Instagram, Youtube) sind Eigentum des Vereins. Jegliche Vervielfältigung, Darstellung, Verwendung, Bereitstellung oder Änderung, durch welches Verfahren auch immer, auf jeglichem materiellen oder immateriellen Medium, des gesamten oder eines Teils des Inhalts dieser Website, von Texten und/oder Bildern, unter welchen Bedingungen auch immer, ist daher ausdrücklich vorbehalten zur Zulassung. Jede unbefugte Nutzung, auch in digitaler Form, stellt eine Fälschung dar, die von den Artikeln L.335-2 ff. des Gesetzes über geistiges Eigentum sanktioniert wird. Die einzig autorisierte Nutzung erfolgt unter folgenden Bedingungen: nur für Bildungszwecke; kostenlose Verteilung; systematisches Anbringen des Hinweises „© http://musees.regioncentre.fr/ “ auf allen Seiten; Vollständige Wiedergabe ohne jegliche Änderung. Wir stellen sicher, dass wir für alle veröffentlichten Inhalte die Genehmigungs- und Verwertungsrechte haben. Wenn wir es trotz unserer Sorgfalt versäumt haben, ein Dokument oder ein Bild anzugeben, zögern Sie nicht, uns zu kontaktieren, damit wir die Situation korrigieren können. Alle in der Sammlungsdatenbank veröffentlichten Informationen liegen in der Verantwortung der Mitgliedsmuseen des Netzwerks; sie sind verantwortlich für die texte und bilder, die sie in den bekanntmachungen veröffentlichen, und besitzen die rechte zur nutzung der bilder. Wenn Sie jedoch erkennen, dass Sie Rechte an einem der in dieser Datenbank veröffentlichten Dokumente haben, kontaktieren Sie uns bitte, damit wir die Situation mit dem betreffenden Museum regeln können.
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Qui sommes nous ? L'association Musées en Centre Val de Loire est un réseau d'une cinquantaine de musées ayant pour but de valoriser leurs actualités et leurs collections. Wer sind wir? Der Verwaltungsrat Helene Jagot Präsident Direktor und Kurator der Museen und des Château de Tours. Audrey Madec Generalsekretär Direktor und Kurator des Marinemuseums der Loire Aurelie Bonnet-Chavigny Stellvertretender Sekretär Projektmanager für Programmierung und Sammlungen Orleans Museum für Biodiversität und Umwelt Dominique Deyber Vizepräsident Hauptattaché für Denkmalpflege, Museumsdienst und historisches Erbe von Bourges Gwenaelle Hameln Vorstandsmitglied Direktor des Schlossmuseums der Grafen von Perche. Fleurance Lachaud Vorstandsmitglied Leiter des Museums Vierzon. Benoît Tetu Vorstandsmitglied Direktor des Artenay Fairground Theatre Museum. Julie Brossier-Duclos Vizepräsident Kulturentwicklungsbeauftragter und Erweiterung der Sammlungen - Verantwortlich für die Dokumentation des Königlichen Schlosses von Blois. Valerie Maillochon Stellvertretender Schatzmeister Direktor des Sologne Museums. Philipp Gut Schatzmeister Kurator des Museums Karl VII. in Mehun-sur-Yèvre - Porzellanabteilung Sophie Tymula-Teillac Vorstandsmitglied Konservierungshilfe - Shirtmaking and Masculine Elegance Museum und Argentomagus Museum and Archaeological Site Vanessa Weinling Vorstandsmitglied Direktor und Kurator des George Sand Museum und des Black Valley. Das Team Mathilde Retif Projektmanager Finden Sie unser Profil auf Linkedin. Juliette Aupetitallot Chargée de communication Retrouvez notre profil sur Linkedin. Die Partner Herunterladen Museumsförderheft 2020 Karte und Liste der Museen in Frankreich in der Region Centre-Val de Loire 2021 Pressemappe 2022 Carte de présentation des musées 2025-2026



